![]() Nous respirons à tous les jours. C’est une action automatique pour laquelle une attention minime est portée et souvent même oubliée. Pourtant, le souffle est lié à la posture, le mouvement, l’intention, l'attention, les émotions, le contrôle de soi, la santé, le stress, etc. Plus qu’une obligation, le souffle est au centre de l’âme, du corps et de la pratique. Il mérite pour cela une attention particulière. Pour prendre ou reprendre contact avec votre respiration voici un travail du souffle (Qì Gōng 氣 功) simple : Les trois écoutes du souffle (Sān Tīng Qì, 三 听 氣). Préparation 1 – la posture (1 minute) Placé vous debout, couché ou assis. Prenez le temps d’être confortable dans votre posture. Préparation 2 – Le souffle (1 minute) Fermez les yeux et commencer à respirer de manière consciente et naturelle. N’essayez pas de forcer la respiration ou de respirer d’une manière particulière. Les trois écoutes du souffle Continuez à respirer naturellement. Écoute 1 – écouter le lieu de votre souffle Quel est la section de votre corps qui se gonfle à l’inspiration et se dégonfle à l’expiration? La poitrine? Le ventre? Les côtes? Écoute 2 – écouter la durée de votre souffle Votre souffle est-il rapide, lent ou court? Après un certain temps d’écoute ralentissez votre souffle et travaillez sur sa longueur. Une inspiration et une expiration de quatre secondes ou six secondes au début est une bonne base. Écoute 3 – écouter le son de votre souffle. Voyez si votre respiration produit du bruit ou si elle est silencieuse. Prenez le temps de réduire le bruit que provoque votre respiration! Ce Qi Gong simple, riche et profond se pratique très bien dans l’autobus, dans le lit, au parc, en prenant une pause lors de votre marche en plein air, avant une présentation importante, un examen. Prenez quelques minutes pour bien réaliser chacune des écoutes. Bonne respiration et partagez avec moi l’écoute de votre souffle dans la section commentaires!!!
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Nous avons déjà vue dans l’article Gōng fu ou Kung Fu, Qì gōng ou Chi Kung, Tai Chi ou Tai Ji? que le terme Gōng fu (功夫,Kung Fu) signifie la réalisation par le temps et l’effort. Bien que popularisé par Bruce Lee et utilisé à grande échelle (en m’incluant… je plaide coupable) l’utilisation de ce terme reste limité pour bien comprendre la nature de la pratique. Surtout pour nous les Lǎo wài (老外). Cet article regroupe les principaux termes utilisés pour définir la boxe chinoise. Les termes spécifiques aux styles ne sont pas inclut. Chaque terme est défini en fonction de la logique suivante : terme en Pinyin (inscription du sinogramme) – traduction française et explications. N’hésitez pas à m’écrire pour proposer une bonification des définitions inscrites dans cet article. Gōng fu (功夫)
Ce terme signifie temps et efforts pour se réaliser. Popularisé par les films de Bruce Lee, il s’agît de l’appellation populaire utilisée en occident pour désigner différents styles de la boxe chinoise. Souvent écrit en fonction de la traduction en Wades-Giles (Kung Fu). D’ailleurs le google trends des 12 derniers mois au Canada démontrent bien cette réalité. Quán Fǎ (拳法) Ce terme signifie littéralement méthode du poing. Sa traduction adéquate est « Boxe chinoise ». Ce terme est utilisé en Chine pour qualifier les différentes styles et pratiques de combat et de protection personnelle. Wǔ Shù (武术) Originellement ce terme signifiait « compétence de guerre ou compétence militaire ». Aujourd’hui il est utilisé principalement pour désigner un sport de compétition moderne de formalisme esthétique tirant son inspiration des pratiques martiales de la Chine. Ne pas confondre avec Wǔ (舞) voulant dire danse. Sàn dǎ (散打) Ce terme signifie frappes dispersées et désigne un type de compétition sportive en boxe chinoise. Sàn shǒu (散手) Ce terme signifie mains dispersées. Utilisé avec ou comme synonyme de Sàn dǎ (散打). Guó shù (国术) Terme signifiant littéralement méthode (Shu) nationale (guo). Peu utilisé aujourd’hui, ce terme intimement lié à la création de l’académie centrale de Guoshu dans la capitale de Nanjing en 1928. Moralité martiale et enseignement Pour soumettre ta candidature écrit à info@wdpquebec.com ou contact moi par téléphone au 418-933-9298
Intéressé par la pratique de le Gong Fu ou le Qi Gong? Mon école offre des cours en petit groupe axé sur la qualité et la profondeur de l'enseignement. La nouvelle session débute le 17 septembre 2018. C'est le temps de t'initier à ces merveilleuses pratiques avec un professeur certifié réellement dédié à l'Art.
En recherchant sur les arts martiaux chinois et sur les pratiques de longue vie nous tombons invariablement sur des mots chinois écrits de différentes manières. L’une des raisons est qu’il existe plus d’un système de traduction de la langue chinoise qui est le mandarin. Les deux plus utilisés aujourd’hui sont le Wades-Giles et le Pinyin. Le Wades-Giles est un système de traduction anglo-saxon. Il trouve son origine dans les travaux de Thomas Francis Wade, un diplomate britannique, en 1895 et sera complété par Herbert A. Giles, sinologiste de l’université de Cambridge, en 1982 avec la publication de son dictionnaire anglais/chinois. Ce système est encore utilisé à Taiwan. Le Pinyin est le système officiel de la Chine et a été adopté dans sa version finale par le gouvernement en 1978. Bien que récent, il s’agît du système utilisé partout en Chine et avec une reconnaissance internationale de plus en plus grande. Mon école utilise le PINYIN pour les termes chinois. C'est pour cela qu'il est marqué Gong Fu (non Kung Fu) et Qi Gong (et non Chi Kung). Le tableau suivant illustre la comparaison entre le Pinyin et le Wades-Giles pour trois termes utilisés dans le milieu.
Il existe plusieurs significations pour l’utilisation de « FA » en chinois comme la capacité à retirer le mal (Fā, 沷) ou encore la qualification de la densité du gazon (Fá, 茷). Un simple regard dans un dictionnaire chinois vous en donnera plus de 10!!! De quoi y perdre son chinois! Dans le cadre de la pratique des arts martiaux chinois j’ai retenu les trois « Fa » suivants : Fǎ (法), Fá (乏) et Fā (发). Fǎ (法) – La méthode, le moyen ou le procédéDans le contexte de la pratique le terme Fǎ (法) est utilisé pour désigner un ensemble de méthodes. Voici deux exemples :
Fā (发) – Envoyer, délivrer et développerDans le contexte de la pratique le terme Fā (发) est le plus souvent utilisé pour qualifier un type de sortie de force avec l’expression Fā Jìn (发勁) et Fā lì (发力) qui veulent dire « Délivrer la force ». Cela est particulièrement criant avec les arts chinois dit interne comme le Tài jí quán (太极拳), le Xing Yi Quan et le Bagua zang pour lesquels la délivrance de la force fait l’objet de différentes interprétations en fonction des familles, des écoles et des styles. Fá (乏) – Manquer et faire défaut de quelque choseLe dernier terme Fá (乏) est beaucoup moins courant. Il signifie un manque de quelque chose. Ce terme est même utilisé pour exprimer « absence de manque » avec les mots Bù fá (不乏). En pratique martiale il est possible de dire qu’une technique manque de force avec le terme Fá lì (乏力). Pour ne pas perdre son chinoisEn somme, la compréhension du contexte et l’écriture correcte du terme sont très importants pour éviter la confusion et établir un terrain de compréhension commun pour la pratique des arts martiaux et des arts holistiques de santé chinois. Petit rappel:
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